le débat était interressant je me permet donc de le relancer.
voilà le titre du journal
Violée plusieurs fois dans un parc
SORDIDE Six jeunes, un Suisse, un Américain, et quatre ressortissants d'ex-Yougoslavie, ont été interpellés par la police après une sordide histoire de viol sur une jeune femme rentière AI et très alcoolisée
Un viol d'une extrême sauvagerie s'est déroulé le 18 août dernier dans un parc public du centre de Bulle, la victime ayant subi des violences sexuelles de la part de plusieurs hommes qui ont tous été identifiés depuis et interceptés.
Il est environ 22 h lorsqu'une femme de 24 ans quitte l'un des nombreux bars de la cité qu'elle a écumés depuis la fin de la journée. Elle se trouve donc dans un état d'alcoolémie très avancé lorsqu'elle se retrouve dans la rue.
C'est alors qu'elle se fait aborder par deux jeunes hommes qu'elle ne connaît pas mais qui lui proposent de fumer un joint, ce qu'elle accepte semble-t-il sans hésiter. Suivant alors ses nouveaux compagnons de la nuit, elle débouche dans un parc public du centre de la ville où les attendent quatre autres jeunes et tous ensemble ils refument un «pétard». C'est alors que la situation dégénère, semble-t-il très rapidement.
La femme se fait déshabiller et violer immédiatement à plusieurs reprises. En plus, ses agresseurs lui dérobent son argent et son portable qui étaient dans son sac à main avant de l'abandonner sur place. Ce n'est qu'au début de ce mois et suite à une plainte déposée par la victime le lendemain des faits que les voyous ont été identifiés et interpellés par la police.
Il s'agit de six personnes, soit deux jeunes de 19 ans, un Suisse et un Américain, ainsi que de quatre mineurs âgés de 17 et 18 ans. Trois d'entre eux sont originaires du Kosovo et le quatrième de Serbie-et-Monténégro.
La malheureuse, qui était toujours en état de choc lors du récit de sa nuit cauchemardesque à la police, souffrait de plusieurs lésions aux parties intimes. Elle a été transportée par ambulance à l'hôpital de Riaz.
Les violeurs, ivres également ce soir-là, ont reconnu partiellement les faits, tout en contestant la version de la jeune femme. «Il s'agit d'une jeune femme dont le handicap ne se voit pas physiquement», précise le juge d'instruction André Piller qui est en charge de ce délicat dossier.
Prévenus de viol et de contrainte sexuelle, les auteurs, domiciliés en Gruyère, ont été remis en liberté provisoire. Ils seront jugés ultérieurement. Certains sont connus des services de police pour d'autres délits.